2025/02/12

Conférence, Travaux

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Webinaire : Que disent les mots de la fin de vie ?

Mercredi 12 février de 18h30 à 20h00

Visio teams ID de réunion : 385 906 169 136

Code secret : dY6ET7a2

 —Définition et histoire de l’incurabilité en santé et en gériatrie, M Patrick Karcher, directeur de l’EREGE —

  • —Maladie psychiatrique et incurabilité, M Roger Gil, neuropsychiatre et Professeur de neurologie à l’Université de Poitiers —
  • —Comment le progrès en oncologie modifie la notion d’incurabilité ?, M Philippe Trensz, oncologue médical, Strasbourg —
  • Echange avec les participants —

« lorsque le patient est atteint d’une affection grave et incurable dont le pronostic vital est engagé à court terme et qui présente une souffrance réfractaire aux traitements (…) susceptible d'entraîner une souffrance insupportable[1] »

Il s’agit là de la description de conditions pouvant justifier sur le plan légal :

  • —D’une sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès – Code de la santé publique Art L. 1110-5-2 
  • —De la priorisation du soulagement de la souffrance sur le maintien à tout prix de la vie – Code de la santé publique Art. 1110-5
  • —De la limitation ou de l’arrêt de traitement pour éviter l’obstination déraisonnable chez une personne incapable d’exprimer sa volonté – Code de la santé publique Art. L. 1111-13

Chaque terme peut poser question aux soignants et aux malades eux-mêmes :

  • —Incurable : quand et qui décide de l’incurabilité d’une maladie ? Quelle est la place actuelle de l’incurabilité dans la médecine ?  
  • —Pronostic vital engagé à court (ou moyen) terme : Peut-on définir le pronostic de manière fiable ? Qu’entend-on par court ou moyen ? Qui définit ce qu’est un pronostic à court ou moyen terme ?
  • Souffrance réfractaire : Qu’est une souffrance insupportable ? Qui la définit et dans quelles conditions ? Qu’est-ce qu’une souffrance réfractaire aux traitements

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Erege

L'EREGE a pour vocation de susciter et de coordonner les initiatives en matière d’éthique dans les domaines des sciences de la vie et de la santé. Il assure également des missions de formation, de stimulation de la recherche, de documentation et d’information en partenariat avec les structures existantes. Il doit avoir une fonction d’observatoire des pratiques éthiques dans les domaines des sciences de la vie et de la santé, de promotion du débat public et de partage des connaissances dans ces domaines.

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